de Mestral

DE MESTRAL

 

ARMES : les plus anciennes armes des Mestral de Mont sont probablement celles qui figurent sur le sceau de Pierre Mestral (P. Mistralis de Montibus) en 1318, à savoir un écu au château formé d’une tour adextrée d’un avant-mur; les émaux sont inconnus. Déjà en 1315, et encore en 1338, on trouve un sceau de François Mestral (Franciscus Mistralis de Montibus) montrant un écu avec une bande componée. Les émaux – champ de gueules, la bande componée d’or et d’azur – se trouvent dans un écu peint sur une lettre d’indulgence de 1509,
à Bâle.
Une hypothèse déjà ancienne et très vraisemblable tend à voir dans ces armes celles de la baronnie de Vaud, moins la croix de Savoie, l’usage étant pour les ministériaux d’adopter des armes inspirées de celles des seigneurs qu’ils représentaient.

Le CIMIER, un cygne issant, se trouve sur un sceau de 1572, de Claude Mestral d’Aruffens.

BRISURES et VARIANTES : Urbain Mestral, coseigneur d’Aubonne et de Bière, porte sur
son sceau de 1572 un croissant dans le canton sénestre de l’écu. Sur une clef de voûte à l’église Saint-Martin, à Vevey, se trouve un écu parti Musard et Mestral, où la bande est accompagnée de deux étoiles à six rais; cette clef de voûte date de
1530-1560; Françoise Musard était femme d’Urbain Mestral, l’interversion des partis ne parle pas contre l’attribution.
De plus, l’armorial Stettler, de 1700 environ, donne l’écu avec le croissant, et pour cimier un
lion issant d’or.
Enfin, depuis l’alliance de Gabriel-Henri II de Mestral avec Jutith-Louise de Pesme, et l’extinction des Pesme de Saint-Saphorin, les Mestral ont écartelé avec leurs armes celles des Pesme, à savoir « d’azur au gonfanon d’or ». Pour la branche de Cuarnens, qui porta des armes différentes, voir XII/9.

DEVISE : sans varier.

ATTRIBUT : richesse.

BOURGEOISIES : Essertines-sur-Rolle 1681, Lausanne 1693, Aubonne 1696, Berne 1804, Mont-sur-Rolle, Lavigny (Reconnaissances 1812), Saint-Saphorin-sur-Morges pour Albert XIX/2 et ses descendants.